A propos de la peur, de la connaissance et de amour
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| © Pixabay |
On a peur car on ignore.
On a peur car on s'ignore.
On ne s'estime pas assez.
On vit donc le désamour vis à vis de soi-même.
Mais qui d'autre que nous pourrait nous aimer dans de telles profondeurs ?
S'aimer même dans la noirceur de notre être. S'aimer jusqu'à exploser les dualités à l'intérieur de nous. Ce qui est beau, ce qui est bien, ce qui est nul, ce qui est horrible. Aimer "sa part d'ombre" comme dirait C.G. Jung.
Un mécanisme que le yoga met bien en lumière; et notamment la part Tantra du Hatha Yoga.
"Reste à aborder le plus puissant des obstacles et celui dont découlent plus ou moins tous les autres : celui de la peur (bhaya). Métaphysiquement, toute peur résulte du fait que l'on ne se reconnaît pas soi-même (ou que l'on ne reconnaît pas le "Soi") en l'autre.
Le problème de la peur (comme d'ailleurs celui du désir) renvoie donc à l'ignorance, mère de toute dualité, et la seule manière d'y mettre fin est d'acquérir la connaissance, la certitude que rien n'a le pouvoir de nous altérer ni de nous détruire puisque nous sommes UN avec tout être et avec toute chose." in Tantrisme, Pierre Feuga.
La connaissance, ici, telle que je la comprends, n'est pas la connaissance mentale, amoncellement de savoirs, plus ou moins utiles.
Il y est fait référence à une connaissance qui est plus intérieure, qui est celle que l'on rencontre avec le développement de son intuition; celle acquise dans l'immensité des méditations, dans la force de volonté de nous connaître nous-même; celle du "connais-toi toi-même" de Socrate.
Celle-là même qui enlève le voile de l'ignorance de qui on est vraiment.
Qui révèle la Maya des védas indiens, l'illusion de ce monde et l'illusion que l'on a de soi.
Le problème de la peur (comme d'ailleurs celui du désir) renvoie donc à l'ignorance, mère de toute dualité, et la seule manière d'y mettre fin est d'acquérir la connaissance, la certitude que rien n'a le pouvoir de nous altérer ni de nous détruire puisque nous sommes UN avec tout être et avec toute chose." in Tantrisme, Pierre Feuga.
La connaissance, ici, telle que je la comprends, n'est pas la connaissance mentale, amoncellement de savoirs, plus ou moins utiles.
Il y est fait référence à une connaissance qui est plus intérieure, qui est celle que l'on rencontre avec le développement de son intuition; celle acquise dans l'immensité des méditations, dans la force de volonté de nous connaître nous-même; celle du "connais-toi toi-même" de Socrate.
νῶθι σεαυτόν (Gnothi seauton) du Temple de Delphes.
Qui révèle la Maya des védas indiens, l'illusion de ce monde et l'illusion que l'on a de soi.
Cette connaissance, comment l’acquérir ?
Pour vouloir se connaître, il faut déjà vouloir s'aimer; accepter l'idée que l'on peut être "aimable". Puis, accepter aussi que l'on ne s'aime pas; voir même que l'on ignore que l'on ne s'aime pas.
Puis avoir la force de volonté, la puissance de la visée du but à atteindre, afin de parcourir le chemin semé d'embûches de la connaissance de soi.
Et oui, ce n'est pas un long fleuve tranquille, mais une rivière avec des rapides, des cascades, des lacs sans issus... que la vie sème sur notre chemin pour tester notre volonté de nous connaître. Car à quoi bon se connaître, si ce n'est pour se transformer chemin faisant ? Et notre égo, lui, trouvera mille prétextes pour s'arrêter à une halte attrayante pailletée d'illusions de victoire. Il nous faudra alors mettre en branle la force de notre être spirituel.
Et puis se connaître soi, c'est connaître l'autre (qui n'est qu'un autre moi); et par la même, connaître le Monde, l'Univers.
Lorsque l'on accepte enfin ce pacte de départ, c'est que l'on est prêt à utiliser des outils, des techniques qui nous aident à nous connaître vraiment, comme les états de consciences modifiés, les états méditatives, les récitations de mantras, les pranayamas des yogis, certaines postures de yoga... En fait, de nombreux outils qui dépendent de notre manière de les utiliser.
Une asana (posture de yoga) que l'on tient longtemps, consciemment, en dépassant à chaque fois un ressenti de souffrance.
Un pranayama (technique respiratoire) dans lequel l'impulsion de notre souffle dans notre ventre est tellement forte que tout notre corps tremble de l'intérieur.
Un japa mantra (récitation de phrases, mots, vibratoires) qui n'en finit plus de 108 à une journée de tours de malas.
Une méditation qui s'expanse et se dilate dans le temps à n'avoir même plus le besoin ni la sensation de respirer.
Et pour apprendre à méditer, à pratiquer les postures, les pranayamas et mantras, le mieux c'est d'être guidé par un prof de yoga, et j'en connais une bien :o) (Ah!Ah!Ah!) Jacinthe / Jyothirmayi de Yogafleur, contact ici, cours collectifs, cours individuels et tout autre folie !
Et toi, comment vis-tu la connaissance de Soi ? Que ressens-tu lors de tes méditations en chemin vers Toi ?
Pour vouloir se connaître, il faut déjà vouloir s'aimer; accepter l'idée que l'on peut être "aimable". Puis, accepter aussi que l'on ne s'aime pas; voir même que l'on ignore que l'on ne s'aime pas.Puis avoir la force de volonté, la puissance de la visée du but à atteindre, afin de parcourir le chemin semé d'embûches de la connaissance de soi.
Et oui, ce n'est pas un long fleuve tranquille, mais une rivière avec des rapides, des cascades, des lacs sans issus... que la vie sème sur notre chemin pour tester notre volonté de nous connaître. Car à quoi bon se connaître, si ce n'est pour se transformer chemin faisant ? Et notre égo, lui, trouvera mille prétextes pour s'arrêter à une halte attrayante pailletée d'illusions de victoire. Il nous faudra alors mettre en branle la force de notre être spirituel.
Et puis se connaître soi, c'est connaître l'autre (qui n'est qu'un autre moi); et par la même, connaître le Monde, l'Univers.
Lorsque l'on accepte enfin ce pacte de départ, c'est que l'on est prêt à utiliser des outils, des techniques qui nous aident à nous connaître vraiment, comme les états de consciences modifiés, les états méditatives, les récitations de mantras, les pranayamas des yogis, certaines postures de yoga... En fait, de nombreux outils qui dépendent de notre manière de les utiliser.
Une asana (posture de yoga) que l'on tient longtemps, consciemment, en dépassant à chaque fois un ressenti de souffrance.
Un pranayama (technique respiratoire) dans lequel l'impulsion de notre souffle dans notre ventre est tellement forte que tout notre corps tremble de l'intérieur.
Un japa mantra (récitation de phrases, mots, vibratoires) qui n'en finit plus de 108 à une journée de tours de malas.
Une méditation qui s'expanse et se dilate dans le temps à n'avoir même plus le besoin ni la sensation de respirer.
Silence de la connaissance !
Et toi, comment vis-tu la connaissance de Soi ? Que ressens-tu lors de tes méditations en chemin vers Toi ?
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Belle journée. Yogafleur